CLOWN
Au creux de l'obscurité, je m'enlise dans une existence teintée de gris, un tableau de désespoir où chaque journée semble être une épreuve insurmontable. Les heures passent, lentes et inéluctables, comme le balancier d'une horloge qui mesure le temps qui s'étire sans but. Dans cette réalité monotone, je me sens enchaîné par des ombres insaisissables, prisonnier d'un scénario déprimant qui se déroule inlassablement.
Les rires joyeux des autres résonnent comme des échos lointains, créant un contraste cruel avec le silence oppressant qui habite mon monde intérieur. Chaque sourire est une énigme déchiffrée dans le langage de la douleur, dissimulant les tourments qui se tapissent derrière des yeux fatigués. Les masques que je porte, opaques et lourds, cachent une vérité que je ne peux exprimer, noyée dans une mer d'émotions étouffées.
Le quotidien devient un puzzle déconcertant, chaque pièce représentant un fragment de ma détresse. Les relations s'effritent dans l'ombre de ma propre tourmente, les liens se distendent, laissant place à une solitude dévorante qui engloutit toute lueur d'espoir. Les aspirations se fanent comme des fleurs abandonnées, laissant un parfum d'abandon flotter dans l'air saturé de désillusion.
Les jours s'étirent en une succession de moments vides, où même les rêves semblent avoir perdu leur éclat. Les cicatrices émotionnelles sont des témoins silencieux de batailles internes, des stigmates qui racontent l'histoire d'une résilience fragile face à une réalité implacable. Les murs de la tristesse se dressent autour de moi, formant une forteresse impénétrable qui isole mon âme déchirée.
Au loin, l'avenir apparaît comme une étendue morne, dénuée de promesses. Chaque pas en avant semble être un pas de plus dans un abîme sans fin. L'intrigue de ma vie, sombre et indéchiffrable, continue de se dérouler, laissant place à une tristesse profonde qui résonne comme une symphonie discordante dans le silence assourdissant de mon existence dépeuplée d'espoir.
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